«Le comte de Frontenac a été rappelé en France. À cette époque, la jeune colonie française est épuisée par les guerres interminables entre les tribus ennemies. Cependant, la réputation de Kondiaronk est parvenue jusqu’aux oreilles du nouvel Onontio, le marquis de Denonville. Le jeune gouverneur a bien l’intention de s’allier à ce chef brillant dont le mérite et la bravoure sont reconnus dans toute la Nouvelle-France. D’un autre côté toutefois, Denonville a eu vent que les Iroquois, fatigués eux aussi, seraient prêts à faire la paix. Peut-être le Français devrait-il s’allier avec eux ? 24 Kondiaronk est inquiet. Pour les Hurons, une union entre Français et Iroquois signifierait la mort. Quand Denonville demande à Kondiaronk de lui faire la promesse d’être fidèle aux Français, le Rat pose ses conditions. — Notre peuple s’unira au vôtre à la seule condition que vous ne déposiez pas les armes avant que nos ennemis les Iroquois soient complètement anéantis.»